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Pensées en tout sens
18 octobre 2011

chacun son royaume

 

Pleine de bonne volonté ce matin, j'avais envie de faire de nombreuses choses. Patatra tout tombe à l'eau en lisant le mail d'un collègue : certain avait réussi à le démotiver dans son projet, il me disait qu'il n'avait plus envie de s'investir. Du coup moi non plus alors que je trouvais son projet bien et même très bien. Il y a de plus en plus de personnes néfastes qui critiquent, disent que rien n'est fait et qui par dessus le marché mettent des batons dans les roues des autres pour les empêcher d'avancer, tout en étant bien sûr les premiers à se plaindre. Ras le bol de ces empêcheurs.

On a finit par discuter de vive voix tous les deux et je lui ai dit que moi je poursuivais ma réflexion. Je lui ferais parvenir le résultat, si cela peut aider... Mais pour l'instant plus de réunion pour présenter à tous ce fameux projet.

Retour d'un certain entrain, mais il n'a pas duré.

Nouvelle remarque, parce que je suis à coté de la salle informatique, il faudrait que je m'en occupe à plein temps. Ce n'est pas mon rôle. Cette fois-ci comme il n'y a pas un ordinateur par élève, on se dit bien allons à côté avec quelques uns, bonne poire et comme j'étais seule je dis OK. La dessus comme il manque encore un ordinateur, on me demande si on ne pourrait pas en trouver un de libre dans une autre salle. Là cela m'a mise hors de moi, j'ai répondu que tous les ordinateurs des autres salles sont occupés par des collègues, qu'il faut savoir s'organiser et surtout ne pas demander un travail individuel à ses élèves quand on sait que l'on ne peut les faire travailler qu'à deux, même si l'institution le demande.

Une heure plus tard, de nouveau, un collègue est furieux parce que la salle informatique est occupée et qu'il en a lui aussi besoin à 11 h 30 comme indiqué sur le planning. Une nouvelle fois, je réplique que l'autre collègue avait réservé pour l'heure et que celle-ci se termine à 11 h 36. Il le savait très bien mais 11 h 30 c'est 11h 30, et il me l'avait dit !!! Comme si c'était à moi de transmettre les messages; je ne suis pas facteur...

Enfin dernière remarque de la journée, une heure syndicale est posée, acceptée par le chef, elle commence à 13 h 30 et doit se terminer à 14 h 30, à 14 h 55 elle se termine effectivement, comme je n'y ai pas participé, j'entends certains se plaindre de la venue du chef à 14 h 55 dans la salle, je leur fais remarquer que 14 h 30 ce n'est pas 15 h et que je trouve normal que le chef se montre. Pendant qu'eux discutent d'autres ont la charge de tous les élèves à ce moment là.

Bref une journée, où j'ai eu l'impression que certain était les roi dans leur royaume et que de ce fait tout leur était dû à euxi et pas aux autres.

Ouf cela fait du bien de vider son sac de tous ces petits tracas sans intérêt majeur, mais qui pourrissent l'ambiance et les relations. Dans tous métiers il y a des contraintes, tout ne peut pas être parfait, il faut savoir agir avec, surtout lorsqu'on est proportionnellement bien doté par rapport à d'autres établissements.

 

Au déjeuner, nouvelle surprise, nous discutons de l'avenir de l'agriculture: j'avance l'idée que dans l'avenir, les agriculteurs ne seront plus « indépendants » car leurs terres seront aux mains de grandes entreprises, et qu'il n'existera plus d'entreprises d'envergure réellement indépendante. On me répond que je suis un peu trop pessimiste., une coopérative agroalimentaire ne se fera jamais racheter par une autre entreprise. Je me demande moi si eux ne sont pas trop idéalistes : dans les pays Africains et ceux d'Amériques latines, les terres sont déjà aux mains de grands groupes financiers, les agriculteurs français ne vont pas échapper à cette évolution quoiqu'ils en pensent. Bien sur ce n'est pas pour demain, mais peut-être après demain, déjà dans le maraîchage, des entreprises agroalimentaires ont des parts dans les tenues maraichères, et un article de presse parle justement d'un rachat par une coopérative d'une autre entreprise, si une coopérative peut racheter une autre entreprise, elle peut elle aussi subir le meme sort.

 

On dit souvent que les gens ne voient que leur monde et ces évolutions, je ne voulais pas y croire. Il va falloir que je revienne sur cette maxime : ce qui se passent ailleurs ne peut pas se passer chez nous... On en revient à la théorie du nuage de Tchernobyl : il a bien dû s'arrêter à nos frontières. Et là on me répondra oui mais ce n'est quand même pas pareil !!! Laissons les gens à leurs idéaux, je garde pour moi mes idées, et nous verrons si je suis dans l'erreur totale : pour l'agriculture et les agriculteurs j'aimerais bien me tromper, et qu'ils gardent leur manière de travailler et d'entretenir nos paysages.

 

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